Salut à vous,
Je vous propose de me rejoindre au Grillen de Comar pour le concert de :
Tarifs : 18€ soir / 15€ prévente / 10€ membre / 6€ Carte Culture
Ouverture des portes : 20h
Lien pour accéder à la billeterie :
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Treize ans déjà que THE DISTRICTS ont donné leur premier concert dans un restaurant de burritos, seuls gamins obsédés par le rock dans leur ville natale de Lititz (9,369 habitants).
Relocalisé à Philadelphie, suite à un premier album intitulé Telephone, en 2012, le désormais trio – après départ du bassiste – a vu du pays. Il en est aujourd’hui à son cinquième album : Great American Painting est l’occasion de s’attaquer aux idéaux américains bafoués (gentrification, armes à feu, capitalisme sans pitié). Un mélange puissant de simplicité et d’énergie rock, des guitares subtiles, une section rythmique fiévreuse, et une capacité rare en musique à examiner des problèmes gravissimes en les assortissant d’un message d’espoir. Justement la mission qu’ils s’étaient fixée au lycée : composer une musique cathartique, qui fasse oublier le désespoir et invite son auditoire à rêver d’un avenir meilleur.
Rob Grote (chant, guitare) : « Le titre ‘No Blood’ parle du nombre incroyable de personnes qui dédient leur vie à prendre soin des autres et c’est cela qui l’emportera, quel que soit le nombre de coups de feu tirés en ce monde ». Sur fond de guitares brillantes et de distorsion, le groupe qui jouait à la Cigale le 13 novembre 2015, à deux pas du Bataclan, fait une nouvelle fois la preuve d’un talent remarquable pour mêler le personnel et le politique. Le premier single ‘I Want To Feel It All’ en est un autre exemple : souvenir d’un trip d’acide avec un ami vétéran du Vietnam devenu antimilitariste à son retour, c’est un hymne à la vie, tour à tour nerveux et extatique.
Produit par Joe Chiccarelli (Spoon, The Strokes, Broken Social Scene) et enregistré au légendaire Sunset Sound à Los Angeles, Great American Painting témoigne aussi des deux mois qu’a passés Grote dans un chalet de l’état de Washington au pic de la pandémie, entre forêts et rivières : « ces paysages intouchés par l’homme capturent une idée intemporelle de l’Amérique. Je venais tout juste de prendre du gaz lacrymogène dans des manifestations à Philadelphie, et le contraste entre ces deux extrêmes était très étrange. En un sens l’album pose la question : la grande fresque américaine (Great American Painting), est-ce la brutalité policière ou les paysages ? Eh bien, c’est un ensemble... » L’album a consolidé les liens au sein du groupe. Attention à l’autre, solidarité, fraternité : autant de thèmes chers au trio. Décidément, une bande-son faite pour notre époque troublée.
https://www.youtube.com/watch?v=7rVWhQiTQ6U
https://www.youtube.com/watch?v=gLZ-i2hu6GA
https://www.youtube.com/watch?v=vi6kK1PnnYo
Au plaisir de vous retrouver et passer un bon moment !