Pierre Fluck, né le 29 octobre 1947, est un universitaire français, spécialiste de géologie de la profondeur, de métallogénie, d’histoire des techniques et d’archéologie industrielle (Moyen-âge - xxe siècle). Membre de l’Institut universitaire de France, il est professeur à l’université de Haute-Alsace, où il fonde en 1993 le Centre de recherche sur les économies, les sociétés, les arts et les techniques (CRESAT). Il est l’auteur de plus de 400 publications scientifiques, dont une vingtaine d’ouvrages sur la géologie, la minéralogie, la gîtologie, l’archéologie et le patrimoine industriel. En 1975, il crée avec G. Lagarde une revue sous l’égide du CAES du CNRS qui deviendra plus tard les Éditions du Patrimoine minier. Il est à l’origine de la bibliothèque de la Fédération Patrimoine minier, qui regroupe plus de 8 000 ouvrages spécialisés. Il est membre de l’Académie des sciences, lettres et arts d’Alsace et a été lauréat de Fond’Action Alsace.
Baryton à ses heures, il aime interpréter des Lieder, des airs d’opéra ou d’oratorios. La Commission internationale des noms et nouveaux noms de minéraux nomme en son honneur, en 1978, un arséniate de calcium et de manganèse découvert pour la première fois à Sainte-Marie-aux-Mines : la fluckite.
Le Rebberg est une singularité. Ses habitants résidaient « Au Vignoble » et en étaient fiers.
Ce livre est une enquête d’archéologie urbaine.
Mais qui étaient-ils, ceux qui couvrirent la colline de villas entourées de parcs et jardins ? Quelle était la part des industriels, des cadres et ingénieurs, des banquiers, libéraux, commerçants ? Qu’est-ce qui les motivait à construire dans ce quartier ? Et qui a réellement habité ces lieux ?
La colline aux cent tourelles
Au Rebberg, l’idéalisation de la « nature en ville » atteint son paroxysme : parcs et jardins, zoo, arbres remarquables, fantômes de l’ancien vignoble, haies et bosquets et niches de biodiversité. Le Rebberg est unique. Comment s’intègre-t-il dans le patrimoine mulhousien, comment contribue-t-il à le tirer vers le haut ? et surtout comment, de par son essence patrimoniale, il appartient à tous les Mulhousiens, aux Alsaciens, et à tout le monde ! Une identité à sauvegarder à tout prix.
Entrée libre !